Après une victoire bonifiée 48 à 11 face à Béziers, les rochelais ont repris les entraînements aujourd'hui pour préparer leur prochain match face à Aix-en-Provence. Les 5 points de plus à leur compteur permettent aux Jaune et Noir de remonter à la 4ème place du classement. Retour sur la rencontre avec Julien Berger qui nous exprime également son ressenti sur ses performances individuelles.
Quels sont les points sur lesquels vous vous êtes appuyés pour atteindre cet objectif des 5 points ?
"Nous avons mis en place le travail effectué durant toute la semaine. Nous avons essayé de conserver le ballon et d’enchaîner ainsi les temps de jeu afin d’inscrire un maximum de points. En revanche, hormis les 7 essais inscrits, nous avons créé plusieurs occasions que nous ne parvenons pas à finaliser. Nous nous sommes trop précipités sur certaines actions."
Tu rentres à la 50’, marques un essai à la 55’ et tu es l'une des pièces maîtresses sur les essais qui suivent. Comment expliques-tu cette performance ?
"C’est le travail collectif qui m’a permis de réaliser ces performances. Sur l’essai que je marque à la 55’, c’est Max (Maxime Le Bourhis - nldr ) qui fait un bon boulot sur une relance et me donne le ballon pour finaliser l’action. Nos 100 % de réussite en conquête ont également facilité la tâche… Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai été « une pièce maîtresse » ! C’est vraiment un esprit de groupe, je préfère mettre en avant le travail collectif qui permet à certains joueurs d’aplatir."
Quels sont, selon toi, tes points forts parmi cette équipe rochelaise ?
"J’essaie de dynamiser un maximum les temps de jeu afin d’apporter de la vitesse."
On dit souvent que ta précision fait également partie de tes points forts…
"Je préfère que l’on réponde à ma place à cette question !"
Tu entames ta deuxième année avec l'équipe première, avec un temps de jeu qui augmente ; à quelle échéance penses-tu prétendre à une place de titulaire?
"J’espère le plus vite possible ! Je suis conscient que c’est énormément de travail et cela ne viendra pas tout seul. Par conséquent, pour tenter d’être titulaire, je travaille consciencieusement à chaque entraînement et réalise également certains matches avec les Espoirs afin de garder un maximum de temps de jeu pour acquérir des expériences qui me seront profitables pour l’avenir, je l’espère."
Nous avons pu voir lors du match que tu étais sorti sur blessure, que s’est-il passé ?
"Sur une action de jeu, lors d’un regroupement, un joueur me marche sur le bras, au niveau du poignet. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal ! Au départ, on pensait à une fracture, car j’avais le poignet enflé. Finalement, c’est une des veines du poignet qui a, a priori, explosé. J’ai repris l’entraînement aujourd’hui, sans problème particulier."
Parle-nous un peu de ta transition entre la Belgique et la France ?
"Je jouais au rugby en Belgique, dans un Centre de Formation, avec la présence d’intervenants français. C’est une de ces personnes qui m’a détecté et m’a ainsi proposé d’aller passer des tests en France, à La Rochelle. Cela fait 5 ans maintenant que j’ai intégré l’Atlantique Stade Rochelais. J’ai signé mon contrat professionnel ce début de saison 2012-2013. En parallèle, je poursuis toujours mon activité de sportif en Belgique, en faisant partie de l’Equipe Internationale Belge de Rugby à VII et à XV."
Crédit photo : Gilles Delacuvellerie