Après un bras de fer de tous les instants, où chaque équipe aura eu ses temps forts, ce sont les Jaune et Noir qui sont sortis vainqueurs de ce magnifique duel à La Rabine, grâce à un drop exceptionnel d'Antoine Hastoy. Les Rochelais font partie des six...
Le contexte
Les Vannetais vivent une saison difficile mais encourageante à la vue de leurs dernières performances. En se postant à la dernière place du classement, les joueurs de la Rabine n’ont plus le choix : il faut gagner. En effet, ils sont à seulement un petit point des deux équipes de devant. Après leur magnifique exploit contre Toulon durant la dernière journée (29-19), le RC Vannes voudra absolument vaincre les Jaune et Noir pour espérer une prouesse historique pour le club et la Bretagne.
Du coté des Maritimes, la tempête est passée mais le chemin reste encore long. Après une belle victoire à Bordeaux où les Jaune et Noir ont montré du caractère et un bel état d’esprit (10-21), les Jaune et Noir sont maintenant dans une belle dynamique. Pour les hommes de Ronan O’gara, une victoire pourrait signifier un retour dans le Top 6 et une fin de saison haletante...
Le match
Quel début de match ! Alors que le RCV était réduit à 14 après 40 secondes, suite à un plaquage haut sur Antoine Hastoy (0-0, 1'), les Jaune et Noir faisaient rapidement mal aux locaux. D'abord avec Dillyn Leyds, à la conclusion d'un beau mouvement des trois-quarts, puis avec Paul Boudehent, en force (0-12, 9'). Dix grosses premières minutes.
Les Vannetais, eux, réagissaient dans la foulée après une grosse séquence dans les 22, avec Maxime Lafage (3-12, 15'). Mieux, ils continuaient même dans cette dynamique en marquant, à leur tour, en force avec Théo Beziat (10-22, 24'). C'était plus dur pour les Maritimes, qui connaissaient une période un peu plus délicate, il fallait faire le dos rond, surtout que Maxime Lafage ajoutait trois points de plus après une période dominée par le RCV, même six (16-12, 39'). Malgré dix bonnes premières minutes, le Stade Rochelais était logiquement mené à la pause.
Au retour des vestiaires, sur la première possession vannetaise, Maxime Lafage ajoutait une nouvelle pénalité, agrandissant l'écart à sept unités (19-12, 45'). Mais Antoine Hastoy répondait dans la minute (19-15, 46'). Avant que l'ouvreur vannetais ne fasse le 6/6, sanctionnant l'indiscipline, trop récurrente, rochelaise (22-15, 53'). Sanctions immédiates des deux côtés du terrain. Il y avait sept points d'écart, le moment choisi par le maul maritime, qui faisait la différence après une grosse séquence. Quentin Lespiaucq était à la conclusion, Antoine Hastoy à la transformation (22-22, 64'). Chaque équipe pouvait encore aller chercher quelque chose.
Il restait donc un quart d'heure pour faire la décision. Moment choisi par Jules Favre, après une séquence quelque peu folle, de marquer en coin, donnant l'avantage à son équipe, dans la dynamique (22-27, 71'). Vannes résigné ? Jamais, puisque Thomas Moukoro permettait à son équipe de revenir à hauteur, en force, avant que Maxime Lafage ne continue son 100% dans la foulée (29-27, 78'). Il y avait tout à refaire, et il ne restait presque plus rien. Mais sur la dernière possession, récupérée par Matthias Haddad, Antoine Hastoy prenait ses responsabilités après une longue séquence, inscrivant un drop à la sirène, tout simplement exceptionnel (29-30, 80') ! Les Jaune et Noir empochent donc quatre points qui compteront, à l'occasion d'un déplacement loin d'être simple !
L'homme
Antoine Hastoy. C'est le genre de moment qui permet de se rendre compte du niveau international d'un joueur. Après une prestation intéressante, et malgré deux échecs au pied quelques minutes avant la fin du match, Antoine n'a pas hésité pour prendre ce drop libérateur, à la sirène. Trois points primordiaux, qui font quatre au classement. Et à trois journées de la fin de la saison régulière, ce coup de pied de l'ancien palois devrait compter... Fort.
La suite
Ça arrive très vite. Et pour cause, les Jaune et Noir retrouveront leurs repères à Marcel Deflandre, avec deux confrontations primordiales de suite. Montpellier, d'abord, dimanche 18 mai à 21h05 puis l'USAP, deux semaines plus tard.