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    Les Rochelais remportent le bras de fer

    Samedi, les Rochelais se sont imposés face à Montpellier sur le score de 21-15. Avec deux essais inscrits par Alofa et Kaulashvili, contre aucun encaissé grâce à un premier rideau imperméable, les Jaune et Noir sont sortis victorieux d’un combat acharné face à une équipe héraultaise très solide sur ses bases, comme prévu.

    Dominateurs dans les rucks, dominés en mêlée

    Dans un stade archi plein et fort de 15 000 âmes, Grant donne le coup d’envoi. Alors que la première mêlée est gagnée par Montpellier, la défense maritime contient parfaitement les assauts héraultais grâce à des plaquages offensifs de Cedaro ou Bobo. Appliqués en défense, les Rochelais chargent par Qovu, enchaînent les temps de jeu aux 50m et progressent ; sans marquer, comme le MHR. Un début de rencontre cadenassé, très engagé comme tout au long du match, mais à l’avantage des Rochelais sur le plan physique. "Contrairement à Clermont où on avait subi sur les impacts, la différence c’est que ce soir on a avancé", souffle à ce titre Patrice Collazo.

    Puis, un en-avant volontaire de Selponi, une bonne pénaltouche à 5m, le jeu qui est écarté, des brèches qui s’ouvrent, un ballon cafouillé par Paillaugue et Grant sert main-main Alofa qui n’a plus qu’à plonger entre les poteaux (7-0, 15e). Sur le renvoi, les Cistes trouvent la touche directe, Audy occupe parfaitement le terrain et les avants obtiennent une pénalité à 22m en face sur un ruck, que le demi de mêlée transforme sans problème (10-0, 18e). C’est propre pour les Rochelais, néanmoins en difficulté dans le secteur de la mêlée. "En mêlée, quand on éclate, on éclate d’entrée, on n’éclate pas après 15 secondes d’impact. C’est quelque chose de technique, il y a plein de facteurs qui rentrent en compte. Mais d’un autre côté on joue contre la meilleure mêlée du championnat, on ne se cherche pas d’excuses", explique le technicien maritime. Avant de nuancer : "Ce soir la mêlée ne nous a pas permis de les mettre sous pression, nous on l’a prise, mais au score elle n’a pas eu d’incidence. Elle a été gommée par beaucoup d’autres aspects qui sont très positifs".

    Seul ce secteur permet aux visiteurs de rester à flot, obtenant cinq pénalités dans le premier acte. Balle en main, les hommes de Galthié se montrent dangereux et atteignent les 5m rochelais ; Botia est pris hors-jeu, et Paillaugue inscrit les premiers points de son équipe (10-3, 28e). Côté rochelais, des percussions des avants, une agression permanente de la ligne, une transversale lumineuse de Grant vers Alofa, mais ça manque de peu. "On savait que défensivement ils allaient couper les extérieurs, qu’on n’allait pas avoir beaucoup de ballons, précise Charles Bouldoire. Mais sur ceux qu’on a eus, on s’est bien débrouillés et surtout on marque deux essais", conclut le jeune centre de 21 ans (et non 18 comme on a pu le lire, précise-t-il) qui a parfaitement tenu son rôle pour sa première à Marcel Deflandre. "Quand je vois le match qu’il a fait, surtout défensivement face à une paire de centres qui a joué pour les Springboks, je me dis qu’on a de la chance d’avoir des jeunes comme ça", félicite son coach.

    Ensuite, une mêlée pénalisée, une touche pas droite et le MHR reprend du poil de la bête. Ils occupent le camp rochelais, et malgré une défense excellente, obtiennent le carton jaune d’Atonio pour "plaquage dangereux". Paillaugue la passe, ça fait 10-6 à la mi-temps. Les trois cartons jaunes encaissés par les Maritimes ce samedi constituent l’un des points négatifs de la rencontre : "On se complique la vie comme à chaque fois, peste Kévin Gourdon. C’est une bonne chose pour le groupe parce qu’on a su rester solidaires, mais on voit qu’on n’apprend pas trop de nos erreurs."

    Malmenés en mêlée avec 5 pénalités concédées dans le secteur en première mi-temps, les Rochelais se sont en revanche montrés bien plus dangereux dans leurs offensives que leurs adversaires du jour, et surtout plus efficaces dans les rucks où ils ont remporté de bonnes munitions et occupé le camp adverse par des pénaltouches. C’est donc logiquement qu’ils regagnent les vestiaires en tête, mais à 14. Rien n’est encore fait, donc.

    "On ne s’est jamais résignés en infériorité"

    À la reprise, les Maritimes ont corrigé le tir et obtiennent une pénalité sur leur première mêlée. De bon augure. Par la suite, Montpellier maintient le jeu chez La Rochelle, les pousse à la faute et Qovu prend un carton jaune pour une "obstruction" sur Timani, et Paillaugue passe la pénalité (10-9, 47e).

    Sur le renvoi qui suit, les Maritimes se révoltent et multiplient les temps de jeu ; Audy choisit le petit côté, et Kaulashvili marque en force le deuxième essai rochelais, "avec trois mecs sur le dos, dans un couloir de deux mètres" décrit Collazo (15-9, 49e). Les Rochelais étaient à 13. "On ne s’est jamais résignés en infériorité numérique, poursuit l’entraîneur. Contrairement aux autres fois où on a subi les cartons, cette fois-ci on n’avait pas envie de lâcher."

    De nouveau à 14, les Maritimes résistent parfaitement aux assauts montpelliérains, mais finissent par se mettre à la faute au sol. Paillaugue transforme sans problème (15-12, 55e). La suite, des offensives infructueuses de part et d’autre ; sur une attaque rochelaise, Ouedraogo plaque haut, Grant prend le but et la passe à 30m en coin (18-12, 62e).

    Le MHR a de nouveau la main sur la gonfle, enchaîne les temps de jeu dans les 22 maritimes, et Botia prend un jaune pour un plaquage « à l’épaule », pénalité qu’Iribaren transforme sans problème (18-15, 70e). Les Jaune et Noir vont finir la rencontre à 14, mais dégagent une sérénité et une confiance impressionnante. « On a déjà eu deux cartons avant, ils n’ont pas franchi, ils n’ont marqué que sur des pénalités, répond Djeb. À partir du moment où on était en place en défense et qu’on bougeait, ça allait passer. »

    Sur le renvoi, les Rochelais, à un de moins, mettent une pression terrible aux Cistes, et récupèrent une pénalité que Le Bail transforme lui aussi (21-15, 72e). À nouveau acculés dans leurs 22m sur le renvoi qui suit, les Rochelais, héroïques, récupèrent le ballon sur un contre-ruck après plusieurs temps de jeu et peuvent se dégager. À un de moins, ils sont impressionnants de puissance au près et font régulièrement reculer les avants héraultais. Toujours dans le coup en cas d’essai transformé, les Montpelliérains insistent mais se heurtent à une défense imperméable qui tiendra jusqu’au bout.

    Pour la première fois de la saison, elle n’aura pas concédé d’essai. Un signe tout sauf anodin. Pour le coach maritime, "Ce soir on avait besoin de cette férocité, de cet engagement physique". "C’est un match un peu charnière pour nous, ce match-là, il va rester", conclut Nicolas Djebaïli. À voir le superbe tour d’honneur des joueurs à l’issue du match et l’énorme ovation de leurs supporters, difficile de lui donner tort.

    N.C.

    • Stade Rochelais

    ERCC : Retour sur les deux premières journées !

    Fin de la première étape européenne pour les Jaune et Noir. Ils rencontreront les Anglais de Exeter pour une double confrontation en décembre (le jeudi 4 au Stade Marcel Deflandre et le samedi 13 au Sandy Park Stadium). En attendant, le Top 14 reprend ses droits dès ce week-end avec la réception de Montpellier. Avant de basculer dans le championnat, petit retour sur les débuts européens des Maritimes.

    Une victoire pour une défaite

    Pour la première journée de Challenge Cup, les Rochelais se déplaçaient au Connacht, en Irlande. Les Jaune et Noir se sont inclinés 48 à 12 dans le plus grand anonymat, le match n'étant ni télévisé ni diffusé à la radio.

    Défaits lourdement (7 essais à 2), les Rochelais avaient à cœur de se rattraper immédiatement avec la réception de l'Aviron Bayonnais. C'est chose faite, grâce à une belle victoire 25 à 13 face aux Basques.

    Les Jaune et Noir ont fait plaisir aux 13 000 personnes venues les encourager avec notamment trois essais marqués contre un seul encaissé. Les Rochelais dominaient dès la rencontre et Julien Berger filait à l'essai à la 7ème minute. Jules Lebail, son compère à l'ouverture, transformait et l'ASR menait 7 à 0.

    A dix minutes de la mi-temps, Levani Botia flirtait avec la ligne de touche et inscrivait un essai en coin, validé après arbitrage vidéo. A la pause, les Maritimes étaient devant (15-3).

    Après un superbe mouvement et une relance de Jone Qovu, ce dernier s'échappait le long de la touche et aplatissait derrière la ligne d'en-but (63ème minute - 25 à 6). Les Bayonnais inscrivaient un essai à la 78ème minute après une relance de 70 mètres. L'essai était transformé mais ne permettait pas aux Basques de l'emporter. 

    Le classement

    Les quatre équipes de la Poule 2 sont à une victoire chacune, ce sont les bonus défensifs et offensifs qui font la différence. L'Atlantique Stade Rochelais pointe à la troisième place ex aequo avec l'Aviron Bayonnais.

    RangEquipePtsJ.G.N.P.P.M.P.E.Diff.
    1Exeter62101574314
    2Connacht52101614516
    3La Rochelle421013761-24
    4Bayonne421014349-6
    • Stade Rochelais

    ERCC - Connacht / La Rochelle : le groupe !

    Ce weekend, le Top 14 fait une pause et laisse sa place à la Coupe d'Europe. Début de la Challenge Cup, ce samedi 18 octobre à Connacht pour les Jaune et Noir (coup d'envoi 18h, heure française) ! Le Staff a rochelais a communiqué un groupe de 25 joueurs pour ce déplacement en Irlande.

    Un bol d'air

    Chez les joueurs et les coachs, les avis sont unanimes, la Challenge Cup représente un "vrai bol d'air" entre deux journées de Top 14. "Cela permet de rompre la routine du Top 14" selon Julien BERGER. Occasion pour le staff d'essayer de nouveaux joueurs mais aussi de nouvelles choses sur le terrain. "On a plus de temps pour travailler, moins de pression qu'en Top 14" explique Nicolas DJEBAÏLI, trés "content de retrouver la coupe d'Europe et ses moments à part".

    Ce n'est pas pour autant que les Jaune et Noir comptent faire l'impasse dans cette compétition. "On va jouer les matchs à fond" confirme Julien BERGER, "c'est l'occasion de se montrer pour certains d'entre nous et de prouver que l'on peut compter sur nous". Patrice COLLAZO acquiesce, "tous les joueurs ont quelque chose à gagner sur ce match".

    "On a un groupe plus étoffé que par le passé" insiste Nicolas DJEBAÏLI, "on peut faire des bons matchs en Coupe d'Europe et enchaîner avec des bons matchs en Top 14".

    Attention tout de même à cette équipe du Connacht qui "joue beaucoup et sans pression" selon Benoît BOURRUST qui les a affronté lorsqu'il évoluait en Ligue Celte (Pro 12), à Cardiff.

    Le Groupe

    Rassie VAN VUUREN, Benjamin GELEDAN, Jordan SENECA, Mike CORBEL, Thomas SYNAEGHEL, Vincent PELO, Benoît BOURRUST, Cobus GROBLER, Leandro CEDARO, Romana GRAHAM, Kévin GOURDON, Loann GOUJON, Benoît GUYOT, Zeno KIEFT, Nicolas DJEBAÏLI, Julien BERGER, Jules LEBAIL, Hamish GARD, Albert VULI-VULI, Chales LAGARDE, Charles BOULDOIRE, Lancelot LUTEAU, Damien CLER, Kini MURIMURIVALU, Arthur CESTARO

    • Stade Rochelais
    • ASM Clermont

    Entre satisfaction et déception

    Les Jaune et Noir se sont inclinés sur la pelouse de l’ASMCA, samedi, dans le cadre de la 9e journée de Top 14. Auteurs d’un très bon match dans l’engagement et le combat, les Rochelais ont payé les 3 essais encaissés en à peine 6 minutes, mais n’ont pas laissé le bonus à leurs adversaires et peuvent ramener quelques satisfactions et de la fierté, alors qu’on leur promettait l’enfer.

    De l’engagement dès le début de la rencontre

    L’importance de bien débuter la rencontre, les Rochelais la connaissaient. Après des déconvenues à l’extérieur assorties d’un lourd tarif, ils voulaient marquer leur territoire d’entrée : ils n’étaient pas venus en victimes expiatoires. C’est précisément par une grosse défense que les Maritimes le démontrent. Les statistiques individuelles le prouvent, Kévin Gourdon étant notamment auteur de 25 plaquages, et Alofa Alofa, très bon pour son replacement au centre, de 17. Pendant 38 minutes, les visiteurs mettent leurs hôtes à mal et annihilent les offensives de la 3e attaque du championnat.

    Balle en main, ils emballent même la rencontre. Une pénalité vite jouée par Audy face à des Clermontois qui peinent à se replacer, et les premiers points glanés (3-3, 13e). Une percée d’Alofa dans la défense, une passe après contact, mais un en-avant ; s’ils sont restés extrêmement solides en défense, les Jaune et Noir ont peiné dans la finition et n’ont pas su concrétiser leurs temps forts. Même en infériorité numérique, ils ont bien résisté et n’ont encaissé qu’une pénalité sur le carton jaune pour plaquage légèrement en retard d’Eaton. À 9-3, si les Rochelais auraient mérité davantage de points, tout restait possible.

    Six minutes de relâchement, trois essais

    Seulement, s’ils ont gardé leur défense inviolée à 14 contre 15, les Jaune et Noir ont dû déployer énormément d’efforts et cela a pu avoir un effet sur la suite des événements. Au retour du deuxième ligne, alors que les Jaunards bénéficiaient d’une touche à 5m, le pack clermontois s’emploie, déroule son maul et s’effondre dans l’en-but. Après vidéo, l’arbitre valide l’essai (16-3, 38e). Les Rochelais ont de nouveau la main sur le ballon et décident de monter une chandelle sur un bras cassé en mêlée plutôt que d’aller en touche. La pression n’est pas bonne et les Clermontois s’en saisissent sans difficulté, Lacrampe emballe le jeu et perce, donne pour Chouly qui suit, et le jeu se retrouve à nouveau dans les 22m rochelais. Les percussions s’enchaînent, les passes après contact aussi et c’est Lopez qui hérite du ballon pour plonger dans l’en-but (23-3, 40e). En deux minutes, les Rochelais ont encaissé deux essais un peu naïvement, alors qu’ils avaient magnifiquement résisté le reste de la rencontre.

    Au retour des vestiaires, cela se répète. Mal protégé autour du ruck, Audy est contré sur son coup de pied de dégagement par Chouly. Le jeu rebondit et Lacrampe se faufile au ras du ruck pour finir plaqué par Gard dans l’en-but. Le bras du Néo-zélandais semble sous le ballon, mais l’essai est validé (30-3, 42e).

    Les Rochelais privent Clermont du bonus

    Alors que les Clermontois insistent pour sécuriser leur bonus, les Rochelais font le dos rond et resserrent les boulons, malgré encore quelques fautes évitables dans les regroupements. C’est d’ailleurs Sazy qui paie les pots cassés pour le deuxième carton jaune maritime (53e). Malgré cela, comme pour le premier carton, les Rochelais mettent les barbelés et gardent leur en-but inviolé. Ils en profitent pour mettre du mouvement par Alofa puis Forbes, mais une mauvaise transmission annihilera une nouvelle fois les velléités rochelaises, alors que Bobo était bien placé pour filer à l’essai.

    En fin de rencontre, après le carton jaune de Cudmore pour brutalité, les Maritimes conservent le cuir et harcèlent la défense auvergnate. Alofa, toujours lui, parfaitement servi par Gard, réalise une superbe toupie, trompe la défense, slalome et fonce dans l’en-but (30-10, 74e). Une juste récompense pour les Rochelais qui n’auront jamais rien lâché. Finalement, les Jaune et Noir ont tenu le coup en défense. Dans le combat, ils ont répondu présent. Deux motifs de satisfaction et même de fierté pour des joueurs à qui on promettait l’enfer. En revanche, le trou d’air de 6 minutes et les approximations offensives n’auront pas permis de ramener des points de leur déplacement, réelle déception au vu de la qualité du contenu. Mais s’ils conservent le même état d’esprit, cela ne saurait tarder.

    N.C.

    • Stade Rochelais
    • Lyon OU

    Le choc des promus pour les Jaune et Noir

    Samedi, l’Atlantique Stade Rochelais s’est imposé face au LOU sur le score de 29-10. Avec 4 essais, les Jaune et Noir ont même obtenu le bonus offensif, malgré des conditions climatiques difficiles et des Lyonnais qui étaient venus ramener des points avec un gros banc de touche.

    Un premier acte tout en maîtrise

    Au coup d’envoi et sous les gouttes, les Lyonnais ont les premières munitions. Brett les utilise au pied : une chandelle par ci sur Murimurivalu, une transversale par là vers Ratuvou, et les Maritimes sont cantonnés dans leur camp. Après un échec au pied de Brett (0-0, 8e), le ping-pong reprend et Murimurivalu décide de relancer. Audy s’échappe au ras d’un ruck, perce sur une vingtaine de mètres, Atonio suit et transmet à Bobo qui aurait pu filer à l’essai… mais échappe le ballon dans les 22m lyonnais. Première occasion et gros danger dans le camp rhodanien. "Tout n’a pas été parfait, regrette Romain Sazy. Il y a des occasions qu’on doit scorer mais on se précipite un peu."

    Les Rochelais ont davantage la main sur le ballon et multiplient les temps de jeu dans le camp adverse, obtenant une première pénalité pour une faute au sol.  Audy manque lui aussi le cadre, mais le jeu est maintenu dans la moitié du LOU. De part et d’autre, les imprécisions se multiplient. C’est encore La Rochelle qui se procure la plus grosse occasion : derrière une mêlée stable, Gourdon perfore, passe après contact pour Murimurivalu qui donne à Qovu, qui percute aux 22m. Le jeu rebondit et un coup de pied dans la diagonale de Grant oppose Ratuvou et Alofa à la course vers l’en-but lyonnais ; le premier se saisit du ballon in extremis et sauve son camp en sortant en touche. Cafouillée, elle aboutit à une mêlée là encore disputée. Gourdon sort le ballon difficilement pour Audy qui envoie une somptueuse chistera pour Grant ; voyant que le second rideau est délaissé, il tape par-dessus, Gard suit et prend Sukanaveita de vitesse pour aplatir entre les poteaux. Audy transforme, ça fait 7-0 à la 21e et c’est plutôt mérité au vu des occasions.

    Derrière, les Maritimes font le dos rond. Laissant la main à leur adversaire, ils attendent patiemment la petite erreur pour revenir : ici, un plaquage agressif permettant de récupérer le ballon, de remonter tout le terrain par Botia et Eaton. Celui-ci envoie une superbe passe sautée pour Murimurivalu qui galope et tape à suivre pour Bobo qui force Lorée à aplatir. Sur la mêlée à 5 qui suit – toujours très équilibrée – les Jaune et Noir pilonnent leurs homologues sous les poteaux par Cedaro, Qovu et Forbes. Nouvelle mêlée à 5, Gourdon y va tout seul mais atteint la ligne d’en-but. Audy écarte pour Eaton qui se fait reprendre in extremis sur la ligne, puis le demi de mêlée se faufile et marque un essai de filou. Du bord de touche, il transforme sans problème (14-0, 32e). Trois occasions franches, deux essais, c’est presque parfait pour les Rochelais.

    C’est le moment que choisit le pack maritime pour commencer à prendre le dessus en mêlée. Les Lyonnais sont dominés et très largement sur le reculoir au point d’écrouler, et Romain Poite siffle logiquement une pénalité pour les Rochelais. À 45m, Audy est toujours impeccable et porte la marque à 17-0 juste avant la sirène. Sous la pluie et un vent très froid, les Maritimes ont parfaitement géré. "Je l’attendais avec impatience la pluie, les joueurs aiment bien ces conditions, confie Patrice Collazo. Nous on se retrouve plus dans ce rugby que dans un rugby qu’on ne maîtrise pas, parce qu’on a vite tendance à surjouer et à basculer du mauvais côté. On a besoin d’être cadrés, de partir sur des choses très simples avec une conquête solide, un jeu au pied d’occupation et de pression. On avait prévu de jouer autour du 9 et du 10 par les avants, et c’est ce qui a marché."

    Les Rochelais enfoncent le clou

    Au retour des vestiaires, les Maritimes mettent le pied au plancher. Bobo récupère le coup d’envoi de Grant, les temps de jeu se succèdent ; l’ouvreur rochelais tape un petit par-dessus pour Gourdon et Audy écarte rapidement vers Botia. Les cannes parlent, le jeu atteint les 22m lyonnais, mais le ballon termine en touche. En surnombre, les Rochelais étaient encore à deux doigts de marquer. Ensuite, un bon maul lyonnais, une faute rochelaise, et le ballon arrive à 5m de la ligne maritime. Très bons sur les ballons portés, les Rhodaniens sont toujours dangereux et n’abandonnent pas l’occupation ni la possession aux locaux. L’avertissement est clair et bien dans les têtes jaunes et noires.

    La Rochelle joue bien, mais pas parfaitement. Une percée de Botia et un 3 contre 1 à négocier, mais une glissade et un ballon perdu. Une touche intéressante à négocier, mais un lancer contré. Un gros surnombre au large mais un coup de pied pas parfait à la place. Un plaquage haut de Synaeghel, et une pénalité de Loursac qui ouvre le compteur lyonnais, 17-3 (59e). Mais, toujours, un rideau défensif imperméable. "On a eu une bonne défense, on a été disciplinés, on s’est bien replacés et je ne pense pas qu’on ait loupé beaucoup de plaquages. Ça parlait bien, ça communiquait bien", relève Loann Goujon avec satisfaction.

    Puis les Rochelais remettent les choses à l’endroit. Des bons coups de pied d’Audy et de Grant autorisent une très bonne occupation du terrain ; sur un coup de pied de dégagement lyonnais, Botia contre et manque de filer à l’essai, mais finit par obtenir une bonne pénalité. À 5m, les Jaune et Noir choisissent de prendre la mêlée. Après deux fautes successives du pack lyonnais, Romain Poite sanctionne Pungea d’un carton jaune. Grosse pression sur Lyon. Sur une énième mêlée, Audy décide d’écarter au large, Gard décale Murimurivalu qui s’effondre dans l’en-but et inscrit le troisième essai maritime (22-3). Le bonus offensif en poche, les Rochelais doivent à présent le conserver.

    La fin de match, c’est du hourrah rugby. Ça envoie du jeu dans tous les sens côté rochelais – parfois de manière pas très opportune – Audy tape vite une pénalité, Bobo transperce, sert Kaulashvili qui percute. Le ballon sort sur Sazy qui file dans l’en-but et inscrit le quatrième essai rochelais. Après la vidéo et s’être assuré qu’Audy ne faisait pas écran, l’arbitre valide l’essai. Le demi de mêlée rochelais transforme, ça fait 29-3 à la 71e et l’addition commence à être salée pour les Lyonnais.

    Pour une cravate, Botia écope d’un carton jaune, son troisième, synonyme de suspension pour la prochaine rencontre. En cette fin de match, les Rochelais encaissent les assauts rhodaniens dans leur camp, sans tressaillir. Un bon contest, et ils obtiennent même une pénalité. Juste avant la sirène, Viljoen inscrit tout de même un essai qui sauve l’honneur. 29-10, fin du match, les Rochelais remportent ce choc des promus avec un bonus offensif mérité, et grimpent à la 9e place du classement. Pour l’entraîneur rochelais, "Ce qui fait plaisir, c’est surtout de les voir sourire. Ça faisait un petit moment que ce n'était pas arrivé."

    Prochain rendez-vous : un déplacement forcément délicat à Clermont.

    N.C.

    • Stade Rochelais
    • Lyon OU

    Submerger les digues lyonnaises

    L’Atlantique Stade Rochelais retrouve son Stade Marcel Deflandre et accueille le Lyon Olympique Universitaire ce samedi 4 octobre à 18h30. Après leur large défaite concédée face au Stade Français (10-43), les Rochelais sont déterminés à se racheter à domicile face à un adversaire qu’ils peuvent doubler au classement en cas de victoire.

    Un promu extrêmement renforcé

    Promu en fin de saison dernière en même temps que le Stade Rochelais, Lyon a réalisé un recrutement des plus ambitieux à l’intersaison, dans le sillage d’un budget devenu très important. Avec pas moins de 16 nouveaux joueurs, le club rhodanien a connu un important renouvellement d’effectif, en quantité comme en quantité. Des joueurs de grand talent comme George Smith, Puricelli ou Matadigo (3e ligne), l’ouvreur Stephen Brett (Bayonne), l’arrière Jérôme Porical (Paris), les centres Paul Bonnefond et Fabrice Estebanez, les secondes lignes Ghezal  et De Marco… Avec un effectif énorme et surtout très homogène, les Lyonnais peuvent effectuer un roulement permanent et garantir la fraîcheur du groupe. Et si des automatismes manquent évidemment, pour l’instant, ça semble porter ses fruits.

    Neuvièmes au classement, les Rhodaniens comptabilisent 13 points, avec 4 défaites pour 3 victoires, toutes à domicile. Un plutôt bon bilan, les Lyonnais ayant disposé de Brive (24-6), Oyonnax (26-23) et Castres (28-18) la semaine dernière. En revanche, à l’extérieur, malgré un très bon match au Stade Français, notamment en deuxième mi-temps (20-23), les hommes d’Olivier Azam ont subi des défaites sèches à Bordeaux-Bègles (9-18), au Racing Metro (11-28), et à Clermont (12-43). Sans doute un effet secondaire d’une machine moins bien huilée qu’elle le voudrait : Lyon n’est que la 12e attaque sur 14, avec 11 essais marqués. C’est dans sa solidité que le club rhodanien impressionne véritablement, avec la 6e meilleure défense du championnat, une capacité à annihiler les offensives adverses grâce à une grande solidité à l’impact, et une bonne conquête. Bref, sans fioritures, Lyon est fort sur ses bases et efficace.

    Un match capital

    Après leur défaite sèche à Paris, les Jaune et Noir sont remontés comme jamais et attendent l’opportunité de rejouer devant leur public pour faire parler la poudre. Avec 43 points encaissés, les Rochelais sont toujours derniers au classement des défenses. Face à une équipe sixième dans cet exercice, on peut légitimement s’attendre à ce que l’une des clés du match réside dans la solidité du rideau maritime. Impacts, rucks et contre-rucks, la défense rochelaise devra retrouver cette agressivité qui a fait sa force dans des moments importants et lors de ses deux premières rencontres à domicile, et progresser dans le replacement et la couverture défensive pour contrer les coups de pied d’occupation de Brett, Januarie ou Munro. Face à un rideau très bien en place, l’efficacité et l’opportunisme seront toujours primordiaux ; les déferlantes rochelaises devront submerger les solides digues lyonnaises.

    Avec les blessures de Barraque (pied) et Lagarde (commotion), les entraîneurs vont devoir composer derrière. Fortassin (adducteurs) sera également absent de leur partition. Dans ce choc des promus, les joueurs ont l’occasion de doubler leurs homologues au classement et de se donner un peu d’air après le dernier faux pas à domicile. Ils auront aussi à cœur de se rassurer dans le contenu, qu’il soit défensif ou offensif, ainsi que l’agressivité qui a fait défaut la semaine passée. À tous les niveaux, c’est réellement un match capital.

    N.C.

    • Stade Rochelais
    • Lyon OU

    ASR - LOU : le groupe !

    Duel de promus ce week-end au Stade Marcel Deflandre : l'Atlantique Stade Rochelais reçoit ce samedi 4 octobre, à 18h30, le Lyon Olympique Universitaire. Le staff rochelais a dévoilé un groupe de 28 joueurs pour préparer la rencontre.

    Le match

    Après leur lourde défaite au Stade Jean Bouin, le samedi 27 septembre dernier, contre le Stade Français Paris (43-10), les Jaune et Noir veulent vite renouer avec la victoire. "Le plus important est de se relancer dès ce match. On a tout à prouver, il faut qu'on gagne ce match contre Lyon" confirme Mike CORBEL. "C'est un match capital" ajoute Leandro CEDARO.

    A Paris, les joueurs ont chacun essayé de trouver des solutions individuellement alors que le succès passe d'abord par le collectif, "à nous de réagir en équipe, de trouver des solutions tous ensemble et pas chacun de notre côté comme l'on a pu le faire contre le Stade Français" insiste Patrice COLLAZO.

    Le groupe

    Mike CORBEL, Thomas SYNAEGHEL, Jordan SENECA, Hikaïro FORBES, Benjamin GELEDAN, Uini ATONIO, Lekso KAULASHVILI, Vincent PELO, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Leandro CEDARO, Romana GRAHAM, Kévin GOURDON, Loann GOUJON, Benoît GUYOT, Jone QOVU, Nicolas DJEBAÏLI, Julien AUDY, Julien BERGER, Hamish GARD, Peter GRANT, Albert VULI-VULI, Levani BOTIA, Sireli BOBO, Alofa ALOFA, Damien CLER, Kini MURIMURIVALU

    Les blessés

    • Jean-Pascal BARRAQUE (voûte plantaire)
    • Gonzalo CANALE (genou)
    • Fabien FORTASSIN (adducteurs)
    • Jean-Philippe GRANDCLAUDE (reprise)
    • Charles LAGARDE (commotion)

    Avec les Espoirs

    • Arthur CESTARO
    • Zéno KIEFT
    • Rassie VAN VUUREN
    • Stade Rochelais
    • Lyon OU

    Dans le rétro du Stade : avant Lyon !

    La Rochelle n’a pas rencontré le LOU (Lyon Olympique Universitaire) au temps de son âge d’or où il dominait le rugby hexagonal au début des années 30. Deux titres de champion de France (1932 et 1933) ainsi que le challenge Yves du Manoir 1933 (pour un doublé rarissime) ont couronné cette période bénie pour les Rhodaniens.

    Les quatre seules rencontres en 1ère division entre le Stade Rochelais et le LOU se sont déroulées dans les années 60. Il a fallu attendre la création de la PRO D2 pour que les confrontations entre les deux clubs deviennent régulières. L’équilibre est quasiment respecté puisqu’en 20 matchs de ce championnat de 2ème division, les Lyonnais mènent par 11 victoires à 9 pour les Rochelais.

    Il est cependant une victoire de l’ASR sur le LOU, qui a une saveur toute particulière, et que pas un rochelais amoureux du rugby n’a oublié : celle du 23 mai 2010 ! Ce jour là, au stade Amédée Domenech à Brive, par un temps chaud et ensoleillé, le Stade remporte la finale d’accession en TOP 14, après un match exceptionnel d’intensité et de suspense. Revivons pour le plaisir, le film de cette partie.

    Le film du match

    1ère : les Lyonnais donnent le coup d’envoi.

    3ème : essai de l’ailier gauche Bailey après une énorme relance lyonnaise avec Montagnat qui déchire le rideau rochelais (ASR 0-LOU 7).

    6ème : 1ère pénalité réussie par Benjamin Dambielle à 37m côté droit, suite à une énorme poussée de la mêlée rochelaise qui a fait exploser son homologue (3-7).

    10ème : 48m face aux perches, Dambielle enquille sa 2ème pénalité (6-7).

    12ème : faute au sol du capitaine rochelais Robert Mohr. A 30m face aux poteaux, Montagnat assure (6-10).

    15ème : pénalité de Montagnat sur le poteau (6-10).

    18ème : essai de Leite après une touche (6-15).

    22ème : Dambielle sur une pénalité à nouveau obtenue en mêlée fermée réduit la marque (9-15).

    24ème : second essai de Bailey qui aplatit en coin au sortir d’une mêlée (9-20).

    31ème : 4ème pénalité pour Dambielle, grâce à la mêlée qui met à la torture les avants lyonnais (12-20).

    34ème : faute au sol de Manta ; le buteur rochelais fait mouche (15-20).

    40ème : mi-temps ! Cette première période très rythmée, a vu des rochelais fébriles en défense mais ultra dominateurs en mêlée fermée.

    41ème : Rémy Talès donne, pour les rochelais, le coup d’envoi de cette seconde mi-temps.

    45ème : Soucaze remplace Jacob pour l’ASR.

    53ème : essai de Ferrou ! Dambielle transforme en coin (22-20).

    55ème : faute de Ninard. Montagnat passe la pénalité à 40m sur la gauche (22-23).

    58ème : après un contre de Le Guen, Dambielle poursuit son sans faute aux 22m face aux perches (25-23).

    62ème : carton jaune pour N’ZI : Lyon se retrouve à 14 pour 10mn !

    64ème : 45m face aux poteaux : Montagnat redonne l’avantage aux siens suite à une faute au sol de Combezou (25-26).

    Pendant quelques minutes, Lyon monopolise le ballon et rate deux tentatives de drop par Sadourny (67ème ) et Loursac (69ème)

    71ème : essai rochelais ! Sur un contre, Ferrou s’échappe, retrouve son ailier Ninard qui raffute magistralement Sadourny avant d’aplatir ! Dambielle, toujours à 100%, ajoute deux points (32-26).

    De la 73ème à la 77ème, Lyon attaque à tout va, mais s’emmêle un peu les pinceaux.

    78ème : à plus de 52m, Dambielle rate son premier coup de pied, sans aucune conséquence, puisque 2mn plus tard, l’arbitre siffle la fin du match sur le score de 32 à 26 pour des rochelais euphoriques !

    Une foule immense sur le vieux port

    Le stade est envahi par tout un peuple Jaune et Noir ivre de bonheur ! Après de longues minutes de joie partagée avec les joueurs, les supporters prennent la route du retour, se donnant rendez-vous sur le vieux port pour fêter l’événement.

    C’est une foule immense de 15 à 20000 personnes qui accueille vers 23h, au cri du fameux « Ici, ici, c’est La Rochelle ! », le bus des joueurs. Celui-ci mettra plus d’une demi heure pour parcourir les quelques centaines de mètres qui séparent la gare de la Grosse Horloge ! Les joueurs, debout sur le bus, communient véritablement avec leurs supporters, dans une ambiance et un bonheur indescriptibles ! Un à un, ils se jettent dans la foule qui les porte à bout de bras vers le podium ! Ces moments resteront à jamais gravés dans la mémoire de ceux et celles qui les ont vécus. En particulier Franck Jacob, le seconde ligne, qui n’hésite pas, plus tard dans la soirée, à plonger dans le vieux port !

    Même si ces finales de PRO D2 sont source d’émotions inoubliables, les deux équipes ne tiennent pas plus que cela à les revivre. Elles ont connu la même mésaventure : la descente immédiate après l’accession à l’élite (2010/2011 pour l’ASR et 2011/2012 pour le LOU). Un seul mot d’ordre donc pour les deux promus: le maintien en TOP 14 ! Cela passe en ce samedi 4 octobre à 18h30 par une victoire impérative pour les rochelais face à un de leurs concurrents directs .

    F.F

    • Stade Rochelais

    Le groupe pour le déplacement au Stade Français Paris

    Après deux matches à domicile, c'est un nouveau déplacement qui attend les Maritimes ce week-end. Ce samedi 27 septembre, à 18h30, l'Atlantique Stade Rochelais affrontera le Stade Français Paris, pour le compte de la septième journée du Top 14.

    Le match

    Actuellement sixième au classement, le Stade Français Paris réalise un bon début de saison. Il s'agit d'une des rares équipes à être encore invaincue à domicile tout en ayant remporté deux victoires à l'extérieur chez les deux derniers Champions de France (Castres et Toulon). Comme le dit Patrice COLLAZO, "un déplacement à Paris, ce n'est jamais facile". Cela ne le sera sans doute pas plus cette semaine alors que le Stade Français sort d'une défaite à Montpellier et aura à coeur de briller devant son public.

    Côté rochelais, la défaite contre Bordeaux a montré le cap qui restait à franchir aux Jaune et Noir pour remporter ce genre de match. Bordeaux, plus qu'opportuniste a donné une leçon de réalisme aux Maritimes. "Il faut retenir les enseignements de la défaite contre Bordeaux" poursuit Patrice COLLAZO. "On a fait de bonnes choses contre Bordeaux mais on n'a pas su tuer le match" confirme Benoît GUYOT, "on va à Paris avec beaucoup d'envie et de détermination" ajoute le troisième ligne, ancien joueur du Stade Français.

    Le Groupe

    Mike CORBEL, Jordan SENECA, Rassie VAN VUUREN, Hikaïro FORBES, Uini ATONIO, Lekso KAULASHVILI, Vincent PELO, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Leandro CEDARO, Kévin GOURDON, Benoît GUYOT, Jone QOVU, Zéno KIEFT, Julien AUDY, Julien BERGER, Hamish GARD, Peter GRANT, Albert VULI-VULI, Levani BOTIA, Charles LAGARDE, Alofa ALOFA, Jean-Pascal BARRAQUE, Arthur CESTARO

    Les Blessés

    • Sireli BOBO
    • Gonzalo CANALE
    • Arnaud DORIER
    • Loann GOUJON
    • Jean-Philippe GRANDCLAUDE
    • Kini MURIMURIVALU

    Avec les Espoirs

    • Damien CLER
    • Fabien FORTASSIN
    • Benjamin GELEDAN
    • Romana GRAHAM
    • Stade Rochelais
    • UBB

    La Rochelle se fait surprendre par Bordeaux-Bègles

    L’Atlantique Stade Rochelais s’est incliné à domicile face à l’Union Bordeaux-Bègles sur le score de 26-29. Alors qu’ils tenaient la victoire à la 76e minute, les Jaune et Noir ont encaissé 10 points en 5 minutes. Les Bordelo-Béglais, ultra-réalistes, repartent avec une victoire inespérée.

    Les Rochelais dominent mais offrent trop de points

    Les deux équipes l’avaient annoncé, la clé serait l’occupation et une grosse défense. Pas étonnant donc de voir que, dès le début du match, l’occupation au pied a primé. Les coups de pied de Murimurivalu et Grant ont fait face à ceux de Guitoune et Bernard pendant plusieurs minutes. Sur une chandelle de l’ouvreur rochelais, Botia plaque le Bordelais en l’air et reçoit un carton jaune. La suite, un coup de pied de Bernard dans les 22m, Murimurivalu qui veut éviter la touche et passe pour Bobo, et Connor qui intercepte et marque à la 5e minute. "Un essai qu’on donne", regrette Patrice Collazo à l’issue de la rencontre.

    Pourtant, même en infériorité, les Rochelais reprennent le jeu à leur compte avec les percussions de Gourdon et Cedaro. Ils parviennent à occuper le camp bordelo-béglais de longues minutes et finissent par scorer grâce à une pénalité d’Audy (3-7, 13e). Le jeu se poursuit dans le camp béglais, et, toujours en infériorité numérique, Corbel perce à la suite d’un maul et atteint la ligne des 5m. Ça rebondit grand côté et Cedaro s’effondre dans l’en-but mais n’aplatit pas. Ensuite, Botia revient de son carton jaune, la mêlée rochelaise à 5m enfonce son vis-à-vis, Audy aplatit mais l’arbitre avait déjà accordé un essai de pénalité mérité. 10-7, le Stade Rochelais a largement compensé son infériorité numérique, bien mieux gérée que lors des premiers matchs.

    Les Rochelais commencent à dominer les zones d’affrontement et de rucks, provoquant des en-avants à l’impact et récupérant des pénalités dans les phases défensives. Audy ne tremble pas et rajoute deux pénalités pour La Rochelle. Seulement, les Rochelais offrent (encore) des points aux Bordelais. Un joueur qui perce et s’isole, un bon contre-ruck des joueurs adverses : Bernard enquille à 45m excentré. Un contest ne se fait pas sur les appuis, l’arbitre siffle pour Bordeaux-Bègles à 55m des poteaux : Bernard enquille. À la mi-temps, La Rochelle mène logiquement 16-13 mais a offert trop de points faciles aux visiteurs : un essai cadeau et des pénalités facilement évitables.

    Une fin de match rageante

    Au retour des vestiaires, les Jaune et Noir continuent sur la même dynamique. Sous la pression de Bobo et Botia, ils récupèrent beaucoup de ballons sur les renvois, signe d’une bonne agressivité défensive et d’un ascendant psychologique pris sur l’adversaire. Seulement, les Bordelo-Béglais ont nettement amélioré leur jeu au pied et ont pu compenser leurs pertes de balle par un renvoi systématique du jeu dans le camp maritime. "Les Bordelais ont eu un très bon jeu au pied, qui nous maintient dans notre camp à portée de fusil, abonde Patrice Collazo. Et quand t’es à portée de fusil, avec deux buteurs de ce calibre, ils sont capables de tout marquer". D’autant plus qu’à ce moment, les Rochelais commencent à commettre des imprécisions. Une ou deux touches perdues, un ou deux en-avants… Pas un mauvais match, loin de là, mais quelques détails qui coûtent cher à l’arrivée face à une équipe avec une réussite insolente.

    Parce que la balle de match, le Stade Rochelais l’avait en main. Sous l’égide d’une mêlée dévastatrice, les Bordelais sont contraints d’enchaîner les fautes dans l’exercice et les fautes d’antijeu dans les rucks. Coup sur coup, Marais et Adams récoltent des cartons jaunes mérités pour avoir annihilé des essais rochelais tout faits. Par la suite, Murimurivalu se rattrape et file à l’essai en coin. 7 points en double supériorité numérique… et c’est tout. L’entraîneur en chef le déplore : "Quand on était à 13 à Toulon, on prend 20 points. Là on n’en a marqué que 7. Peut-être qu’on méritait d’en marquer que 7". À 26-16 et à 15 contre 13, les Jaune et Noir n’ont peut-être pas su tuer le match. Et c’est à ce moment-là que les Bordelais règlent leurs soucis et jouent parfaitement le coup. "Dans les 15 dernières minutes, on a commencé à subir un peu", atteste Uini Atonio, qui a appris sa sélection en équipe de France pour les tests de novembre ce dimanche.

    À la 70e, les Rochelais menaient toujours de 10 points. Et les Bordelais se montraient plus que pragmatiques avec une fin de match hallucinante d’opportunisme. Beauxis, dont l’entrée aura été décisive, tape une chandelle qui amène l’en-avant d’Alofa et son carton jaune évitable. Il convertit, 26-19. Nouvelle faute dans un ruck, les Bordelo-Béglais vont en touche plutôt que de tenter la pénalité. Sur le maul qui suit, les Rochelais sont emportés et ça finit dans l’en-but. Beauxis transforme avec l’aide du poteau, 26-26. « On les a contrés tout le match sur les ballons portés, le seul où on décide de ne pas trop s’y mettre on le retrouve derrière l’en-but », analyse l’entraîneur maritime. Nouvelle faute peu évidente dans un ruck à 40m en coin, encore une fois convertie, 26-29. Trois imprécisions qui coûtent clairement une victoire que les joueurs avaient acquise 75 minutes durant. Romain Sazy semblait sous le choc d’un tel renversement de situation : "On sait que c’est rageant, on mène de 10 points… Il y a plusieurs erreurs dans la partie qui se jouent sur des détails. Ils jouent le coup parfait à l’extérieur avec pas mal de chandelles". L’ambiance extraordinaire produite par les 15 000 spectateurs n’y aura rien changé.

    Finalement, c’est à Patrice Collazo que revient la conclusion : "Ce soir par contre je n'ai rien à reprocher à mes joueurs en termes d’état d’esprit, de mentalité, d’investissement, d’engagement physique... Je ne pense pas qu’on ait été usés. C’est peut-être le seul soir où je vais positiver sur une défaite, mais moi ce que j’ai vu ce soir ça m’a plu. On dépend de faits de jeu. Quand il y a 25 classes d’écart, on peut avoir mal à la tête, mais ce soir je n'ai pas vu 25 classes d’écart. Ils ont scoré sur leurs temps forts et avec deux buteurs de qualité. C’est peut-être la différence entre une équipe qui joue la H Cup et une équipe qui monte de Pro D2, sur l’expérience, sur le détail.  On va repartir au travail et surtout continuer à fermer notre gueule comme on a toujours fait et on va se préparer pour le Stade Français".

    N.C.

    • Stade Rochelais
    • Stade Rochelais - Espoirs
    • UBB

    ASR - UBB : les infos !

    Vous pouvez vous procurer l'une des 150 places restantes en pelouse en ligne jusqu'à 16h00.

    Aucun ayant-droit ne sera distribué aux entrées du Stade

    Informations importantes & Animation

    Le stade ouvrira ses portes à 16h30 (soit deux heures avant le coup d’envoi). Nous vous conseillons de venir le plus tôt possible compte tenu de l’affluence qui nous attend d'autant qu'un lever de rideau vous sera proposé.

    • Dès l'ouverture des portes : Vous pourrez suivre les deux matches amicaux entre les Cadets du Stade Rochelais et de Bordeaux Bègles. Les Cadets Alamercery joueront sur le terrain d’honneur tandis que les Cadets Gaudermen joueront sur le terrain annexe. 
    • Dès 16h30 : Damien Cler et Jone Qovu seront à la Boutique Port-Neuf pour dédicacer le POSTER-CALENDRIER et le stand maquillage ouvrira ses portes.
    • A partir de 17h30 : Fabien Fortassin se rendra au stand maquillage pour échanger avec les supporters, poser sur vos selfies ou dédicacer vos posters !
    • Après le match : Pour permettre aux arbitres de regagner le vestiaire, mais également à Canal + de réaliser ses interviews d'après match sur le terrain, nous vous remercions  de patienter avant de pénétrer sur le terrain et d’attendre le feu vert de Chloé au micro pour envahir la pelouse et retrouver les joueurs.

    Comment venir au stade ?

    Nous vous conseillons d’utiliser le réseau des bus mis en place par l’ASR :

    Quatre circuits :

    • ASR 1 : Esnandes - Stade Marcel Deflandre
    • ASR 2 : Sainte-Soulle - Stade Marcel Deflandre
    • ASR 3 : Saint Vivien - Stade Marcel Deflandre
    • ASR 4 : Châtelaillon Plage - Stade Marcel Deflandre

    Deux relais navettes :

    • Navette P1: Parking Port Neuf – Stade Marcel Deflandre
    • Navette P2 : Parking Les Greffières – Stade Marcel Deflandre

    Découvrez et imprimez le plan et les horaires ici

    Si vous êtes abonné, un ticket vous a été remis en même temps que votre abonnement. Celui-ci est valable pendant toute la saison. Si vous avez acheté un billet au match, un ticket de bus vous a été remis en même temps que votre billet. Si toutefois cela n'a pas été le cas OU que vous avez acheté votre billet par internet vous obtiendrai votre ticket de bus en présentant votre billet de match au conducteur du bus.

    Les Espoirs à Deflandre

    Les Espoirs du Stade Rochelais joueront contre les Espoirs de Clermont-Ferrand, Champions de France en titre, ce dimanche 21 septembre, à 14h, sur le terrain d’honneur du Stade Marcel Deflandre. Venez nombreux supporter nos jeunes Maritimes (entrée gratuite) !

    • Stade Rochelais
    • UBB

    ASR - UBB : le groupe !

    Ce weekend, l'Atlantique Stade Rochelais affrontera l'Union Bordeaux Bègles pour le compte de la sixième journée du Top 14. Après s'être imposé avec le bonus offensif face au Castres Olympique, 41 à 16, les Jaune et Noir affronteront les Bordelo-Béglais, ce samedi 20 septembre à 18h30. Les entraîneurs des Maritimes ont dévoilé un groupe de 28 joueurs pour préparer la rencontre. 

    Le match

    Après deux belles victoires (Toulouse et Castres) au Stade Marcel Deflandre, les Rochelais reçoivent à nouveau une grosse équipe dans leur antre. L'UBB, actuellement cinquième au classement, réalise un bon début de saison avec trois victoires à domicile (Lyon, Racing Métro et Montpellier) et un bonus défensif à Toulon.

    "On s'attend à un match compliqué, ils vont venir pour gagner" prévient Patrice COLLAZO. "L'UBB est une équipe avec des certidues, très efficace et qui s'adapte bien à l'adversaire, il faudra rester très vigilant pour l'emporter" confirme Kévin GOURDON.

    Le groupe

    Thomas SYNAEGHEL, Vincent PELO, Mike CORBEL, Rassie VAN VUUREN, Hikaïro FORBES, Benoît BOURRUST, Uini ATONIO, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Leandro CEDARO, Kévin GOURDON, Nicolas DJEBAÏLI, Benoît GUYOT, Jone QOVU (incertain), Zéno KIEFT, Julien AUDY, Jules LE BAIL, Julien BERGER, Hamish GARD, Peter GRANT, Albert VULI-VULI, Levani BOTIA, Charles LAGARDE, Alofa ALOFA, Sireli BOBO (incertain), Jean-Pascal BARRAQUE, Kini MURIMURIVALU

    Les blessés

    • Gonzalo CANALE (genou)
    • Arnaud DORIER (épaule)
    • Loann GOUJON (genou)
    • Romana GRAHAM (mollet)
    • Jean-Philippe GRANDCLAUDE (cheville)
    • Fabien FORTASSIN (adducteurs)

    Avec les Espoirs

    • Lekso KAULASHVILI
    • Jordan SENECA
    • Benjamin GELEDAN
    • Damien CLER
    • Arthur CESTARO
    • Stade Rochelais
    • Castres Olympique

    La Rochelle - Castres

    Ce soir (20h), le Stade Rochelais reçoit le Castres Olympique pour le compte de la cinquième journée de Top 14. Pour leur deuxième match à Marcel Deflandre, les Jaune et Noir accueillent des vice-champions de France qui arrivent le couteau entre les dents après trois défaites en quatre rencontres, dont une à domicile.

    Castres veut retrouver son standing

    Trois défaites en quatre rencontres, dont une à domicile face au Stade Français (22-25), difficile de faire plus décevant pour un club du standing de Castres, candidat évident au titre. Cette déception est largement explicable par de nombreux blessés depuis le début de la saison ; pas moins de sept joueurs sont absents pour la prochaine rencontre : les avants Wihongi, Forestier et Herrera, ainsi que les trois quarts Sivivatu, Garvey, Palis et Evans. Avec seulement 6 points au compteur et après une défaite cuisante à Montpellier (10-43), le champion de France 2013 et vice-champion 2014 vient à La Rochelle remotivé et afin de retrouver des résultats à la hauteur de ses ambitions.

    Avec un recrutement à la fois ciblé et ambitieux, Castres a en effet mis les moyens pour réitérer leurs excellentes performances des dernières saisons. Les piliers Montès (Toulouse) et Fa’anunu (Montpellier) ont renforcé le pack tarnais, de même que le troisième ligne Beattie (suspendu ce vendredi), en provenance du club héraultais. Derrière, Dumora a quitté Lyon et rejoint l’arrière-garde castraise, accompagné de l’ex-Clermontois Sivivatu et de l’ancien Rochelais Thomas Combezou, prêté par Montpellier. Surtout, le CO a réussi à prolonger nombre de ses joueurs, en tête desquels le demi de mêlée Rory Kockott et le centre Rémi Lamerat, dont les Rochelais devront énormément se méfier. Sous la houlette des anciens entraîneurs maritimes Serge Milhas et David Darricarrère, l’équipe castraise vient défier les Rochelais par sa puissance, grâce à des joueurs comme Capo-Ortega, le talonneur international Brice Mach, l’ailier Rémy Grosso, le centre Lamerat, ou encore les anciens Jaune et Noir Faasalele et Tales. Aux Rochelais de répondre présents dans le défi physique et d’insister sur leurs points forts.

    Insister sur la conquête, renforcer la défense

    La semaine dernière, les Rochelais ont été fautifs dans la finition et l’efficacité au plaquage. Du reste, l’occupation et la conquête ont été performantes, et les joueurs sont même restés davantage disciplinés que les Grenoblois. À présent, les soucis des Maritimes en matière de discipline sont derrière eux ; mieux, ils se sont inversés et s’appliquent désormais davantage à Castres, deuxième équipe la plus sanctionnée par des cartons. Les Jaune et Noir, bien plus disciplinés depuis quelques rencontres et plutôt très bons en conquête depuis le début de la saison, doivent continuer sur leur lancée et rendre leur touche encore plus efficace face à une équipe qui peine en conquête depuis quelques rencontres. Il faudra surtout régler les erreurs mises en lumière à Grenoble, en tête desquelles les carences défensives de l’équipe qui offre trop d’essais faciles voire « casquettes » à ses adversaires. Les trois-quarts tarnais n’en demanderont pas tant.

    Avec trois déplacements pour une seule réception, les Rochelais ont logiquement moins de points que leurs différents adversaires qui ont eu davantage de rencontres à domicile. Pour cette deuxième réception dans le chaudron qu’est Marcel Deflandre, les Jaune et Noir ont l’occasion d’augmenter leur compteur de points et par là même de doubler leur adversaire du jour au classement. Preuve si besoin était qu’après si peu de rencontres, rien n’est encore joué, que ce soit en bas du classement ou en tout en haut. Les Rochelais connaissent l’importance de ce deuxième match à domicile ; poussés par 15 000 personnes dans un stade archi-comble, ajouter des victoires au compteur et remonter au classement ne devrait pas être impossible. Ça commence ce vendredi contre Castres, dans une rencontre qui s’annonce endiablée.

    N.C.

    • Stade Rochelais

    ASR - CO : le groupe !

    Les entraîneurs des Jaune et Noir ont dévoilé le groupe pour la réception du Castres Olympique, ce vendredi 12 septembre à 20h00 au Stade Marcel Deflandre. En raison de quelques incertitudes, il s'agit pour le moment d'un groupe élargi de 30 joueurs.

    Le groupe

    Thomas SYNAEGHEL, Vincent PELO, Jordan SENECA, Rassie VAN VUUREN, Benjamin GELEDAN, Hikaïro FORBES, Benoît BOURRUST, Uini ATONIO, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Leandro CEDARO, Kévin GOURDON, Nicolas DJEBAÏLI, Benoît GUYOT, Jone QOVU, Julien AUDY, Jules LE BAIL, Julien BERGER, Hamish GARD, Peter GRANT, Albert VULI-VULI, Levani BOTIA, Charles LAGARDE, Alofa ALOFA, Sireli BOBO, Damien CLER, Arthur CESTARO, Jean-Pascal BARRAQUE, Kini MURIMURIVALU

    Les blessés

    • Gonzalo CANALE (genou)
    • Arnaud DORIER (épaule)
    • Loann GOUJON (genou)
    • Romana GRAHAM (mollet)
    • Jean-Philippe GRANDCLAUDE (cheville)
    • Fabien FORTASSIN (adducteurs)
    • Stade Rochelais

    Rentrée des classes au Stade Rochelais !

    Le lundi 1er septembre, certains joueurs ont effectué leur rentrée scolaire dans les locaux du Stade Rochelais. En effet, le premier Brevet Professionnel des Activités Gymniques de la Forme et de la Force (BP JEPS AGFF) a officiellement ouvert ses portes au sein du club.

    Formation scolaire aménagée

    Après le BTS Négociation et Relation Client mis en place il y a deux en ans en partenariat avec le Cipecma  de Chatelaillon, le Stade Rochelais souhaitait accroître son offre de formation scolaire aménagée afin de renforcer l’attractivité du club envers les jeunes joueurs de haut niveau. C’est chose faite, puisque le club peut maintenant proposer une formation aux métiers du sport, filière inexistante à ce jour à La Rochelle.

    Cette formation entièrement aménagée se déroule selon un emploi du temps adapté aux exigences du rugby professionnel : parcours scolaire individualisé et étalé sur deux ans avec 3 demi-journées de cours par semaine. Les périodes de formations théoriques sont entrecoupées de stages pratiques dans les différentes salles de remise en forme de l'agglomération Rochelaise qui ont accepté d’accueillir nos stagiaires.

    6 joueurs et 2 "anciens"

    Le Stade Rochelais a toujours été un club souhaitant préserver la double formation sportive et scolaire de ses jeunes joueurs, sans oublier néanmoins les anciens qui souhaitent se reconvertir en accueillant au sein de cette formation Alexandre Barès et Mathieu Lopez Herrero. Accompagnés de 3 joueurs professionnels (Julien Berger, Charles Lagarde et Mike Corbel) et de 3 joueurs du centre de formation (Ben Aboudou, Mathieu Tanguy et Alan Barrey), ils composent la promotion 2016 du premier BP JEPS AGFF du Stade Rochelais.

    • Stade Rochelais
    • Castres Olympique

    Dans le rétro du Stade : avant Castres !

    Vendredi 12 septembre, 20h au Stade Marcel Deflandre : L’Atlantique Stade Rochelais reçoit le Castres Olympique, pour la cinquième journée du Top 14 version 2014/2015.

    Depuis 5 ans, les Tarnais sont redevenus une valeur sûre du rugby hexagonal. Après les grandes heures de gloire à la fin des années 40(deux titres de Champion de France et un Challenge Yves du Manoir entre 1948 et 1950), les Castrais ont dû patienter 45 ans avant de toucher le Brennus en 1993. S’en est suivi à nouveau un désert malgré un titre européen en 2003.

    La saison 2009/2010 marque le renouveau tarnais avec une 5ème place en Top 14, suivie d’une 3ème en 2011 et du titre en 2013 ! Vice champion de France l’an passé, le CO, nanti de ce palmarès respectable, ne malmène pas pour autant le Stade Rochelais. Sur les 15 confrontations les ayant opposés en championnat de France de première division, on compte 7 victoires partout et un match nul. Hors championnat, les Maritimes se sont même imposés à deux reprises : lors du Challenge Yves du Manoir en 2000 (24-17), et pour la Coupe de la Ligue en 2003 (33-10).

    Onzième victoire consécutive

    Ainsi, le 21 mars de cette année là, l’ASR, après un hiver de triste mémoire, retrouve le sourire en ce premier jour de printemps, avec cette onzième victoire consécutive en Coupe de la Ligue. Vainqueurs de l’épreuve la saison précédente, les Maritimes entendent bien conserver leur trophée. Après avoir bouté les jeunes parisiens du Stade Français en huitième de finale (47-3) puis les Montalbanais en quart (26-12), il leur faut éliminer les Castrais en demie. Pas une mince affaire face à une équipe qualifiée pour les play off du Top 16 !

    Les Tarnais démarrent le match pied au plancher, et tentent d’asphyxier les Jaune et Noir par un jeu très dynamique. Le Stade résiste parfaitement, et n’hésite pas à jouer les contres à fond sur quelques ballons de récupération. Peu à peu, la mêlée rochelaise prend le dessus et calme les vélléités tarnaises. La botte de Jeff Bouché assure le score, alors que Romain Teulet, par un essai de filou, maintient les espoirs castrais (12-10 à la 49ème).

    La marée rochelaise

    La dernière demi-heure va être totalement rochelaise avec les feux follets Brunet, Toala et Dekkiche, semant la zizanie dans la défense tarnaise. Le pack atlantique n’est pas en reste ; très mobile et efficace, à l’image d’un Nicolas Merling épatant tout au long de la partie. La défense castraise plie, colmate les brèches mais ne peut tout endiguer. Laurent Bordes marque le premier essai rochelais (17-10), suivi d’un drop de Jeff Bouché (20-10), concluant une action dantesque des Stadistes. Le CO est étouffé et dépassé par le rythme des Jaune et Noir, emmenés par un Jeff Bouché de gala, auteur de 28 points, dont un dernier essai en contre à l’ultime minute (33-10).

    Ugo Mola, l’ancien tricolore, ne tarit pas d’éloges après la rencontre : "ils m’ont étonné ces Rochelais ; je ne les pensais pas capable de jouer aussi vite et d’aligner des séquences aussi folles que structurées. Ce soir, nous nous sommes régalés à jouer un match d’un tel niveau".

    Souhaitons que vendredi prochain, le capitaine castrais et ex rochelais, Rémi Talès, tienne après la partie, des propos aussi flatteurs sur son ancienne équipe !

    F.F.

    Sources :

    "Stade rochelais 1998-2008 : 10 ans dans l’ère professionnelle" de Jean Michel Blaizeau

    "Guide de l’amateur de rugby 2014" au Petit Futé

    • Stade Rochelais
    • Grenoble

    Direction les Alpes

    Samedi, le Stade Rochelais se déplace en Isère au Stade des Alpes de Grenoble pour la 4e rencontre de Top 14. Malgré la belle victoire décrochée face à Toulouse, les Jaune et Noir gardent les pieds sur terre et n’ont pas souhaité bouleverser leurs habitudes, avant d’affronter une bonne équipe portée sur un jeu offensif fait de mouvement.

    Grenoble, un gros volume de jeu

    Actuellement 8e au classement général, le FCG est aussi 2e au classement des attaques avec 9 essais marqués en 3 journées, malgré des déplacements à Clermont, Montpellier et la réception de Bordeaux. La raison, un jeu résolument offensif fondé sur un pack mobile et un triangle arrière de qualité. « Ils mettent énormément de volume, il faudra être très concentrés en défense et ne pas faire d’erreur », avalise Romain Sazy, constatant que l’équipe a encaissé 16 essais en 3 matchs. Pour Patrice Collazo, « les Grenoblois jouent énormément, ils mettent du volume et beaucoup de rythme grâce à un fond du terrain très performant avec Ratini, Aplon ou Caminati, ça leur permet de remonter beaucoup de ballons et de générer de l’avancée. Leur paquet d’avants est très mobile, le 9 colle beaucoup au ballon et leur troisième ligne est très à l’aise balle en main ».

    À l’intersaison, Grenoble s’est effectivement bien renforcé à des postes clés, avec notamment une charnière renouvelée par l’arrivée du demi de mêlée McLeod (Sharks) et celle de Jonathan Wisniewski (Racing Metro) au poste d’ouvreur. « Ça alterne bien, ça trouve les espaces, c’est des très bons joueurs » confiait à ce titre le troisième ligne rochelais. En outre, l’ancien Biarrot Arnaud Héguy a été recruté au talonnage, l’international Springbok Aplon a pris l’arrière de l’attaque iséroise, et le troisième ligne centre Grice (Chiefs) s’avère techniquement essentiel au dispositif de Grenoble. En clair, des recrues de choix aux postes clés que sont le 2, le 8, la charnière et le 15, toutes dans un profil disposé à améliorer ce jeu de mouvement.

    Et pour le moment, ça marche. À Clermont, les Grenoblois ont fait trembler les Auvergnats, inscrit deux essais, et sont repartis avec un bonus défensif mérité (26-30). À Montpellier, ils ont longtemps mené avant de se faire doubler en toute fin de rencontre (17-20), en inscrivant encore deux essais. Et à domicile, ils ont déroulé face à Bordeaux, cinq essais à deux et un triplé de Ratini (37-23), leur octroyant le bonus offensif. Bref, Grenoble optimise ses sorties et ramène des points à chaque fois : avec le même bilan victoires/défaites que les Rochelais, ils ont pourtant 3 points de plus.

    Être bons dans la gestion

    Pour ramener quelque chose de ce match, il faudra être performants dans l’alternance et ne pas rendre de ballons inutiles à une équipe qui n’a pas besoin de beaucoup de munitions pour être dangereuse. « Il faudra être bons dans la gestion au pied, parce qu’ils ont de très bons relanceurs » acquiesce Romain Sazy. Avec la moins bonne défense du championnat après 3 rencontres, les Rochelais veulent éviter de tendre le bâton pour se faire battre : « On ne prend pas d’essais sur des lancements de jeu, mais sur nos propres initiatives, c’est un peu dommage, constate l’entraîneur en chef qui prend en exemple la touche perdue amenant le 3e essai toulousain samedi dernier. C’est souvent dans le désordre qu’on est un peu en difficulté ». Les Jaune et Noir vont donc tâcher de rester concentrés sur leur tactique, sur leur bonne conquête, et de ne pas céder à l’euphorie face à une équipe qui va relancer de tous les côtés.

    Après la victoire de samedi dernier, le groupe n’a pas fait l’erreur de tomber dans l’euphorie. Romain Sazy assure qu’ils ont été « prévenus de vite redescendre de notre pseudo petit nuage, mais franchement il n’y en a pas eu. Les coachs nous ont tout de suite refroidis, on met plus de 30 points à Toulouse mais on prend encore 3 essais. On a vraiment tout de suite basculé sur Grenoble. » « La semaine d’entraînement est restée la même » affirme Lekso Kaulashvili, auteur d’une très bonne entrée samedi dernier mais ne souhaitant pas bouleverser ses habitudes. Patrice Collazo explique : « Certes on a battu Toulouse, mais le match d’avant on en a pris 60. On aura notre place en Top 14 si on arrive à maintenir le même niveau. À voir ce week-end si on arrive à rééditer la performance, mais en attendant on ne s’est pas réinventés. On a préparé ce match comme celui d’avant et celui d’encore avant. »

    Pour samedi, Uini Atonio, Jone Qovu et Peter Grant et Levani Botia sont forfaits. Le groupe va sûrement connaître quelques changements dans la composition : « Après une victoire, les joueurs peuvent s’installer dans un pseudo-confort avec un dur retour à la réalité le week-end d’après. Ça peut permettre de faire jouer des joueurs qui auraient mérité leur place autant que les autres la semaine d’avant. Comme d’habitude, on tiendra compte de l’état de forme, du temps de jeu et des performances à l’entraînement », confie l’entraîneur maritime. De quoi faire vivre le groupe et stimuler une bonne concurrence qui s’est accrue cette saison. À Grenoble, les Rochelais aligneront comme d’habitude la meilleure équipe du moment et essaieront cette fois de gommer les erreurs des derniers déplacements, surtout défensifs, tout en continuant sur les points positifs des derniers matchs, notamment une très bonne conquête, un état d’esprit irréprochable et un bon impact physique.

    N.C.

    Le groupe de 24 joueurs qui fera le déplacement en Isère : Thomas SYNAEGHEL, Vincent PELO, Rassie VAN VUUREN, Benjamin GELEDAN, Lekso KAULASHVILI, Benoît BOURRUST, Cobus GROBLER, Romain SAZY, Jason EATON, Kévin GOURDON, Loann GOUJON, Nicolas DJEBAÏLI, Benoît GUYOT, Julien AUDY, Julien BERGER, Hamish GARD, Albert VULI-VULI, Charles LAGARDE, Jean-Pascal BARRAQUE, Alofa ALOFA, Sireli BOBO, Damien CLER, Arthur CESTARO (24ème homme : Hikaïro FORBES)

    • Stade Rochelais

    Un groupe élargi !

    Avant la réception d’Oyonnax, ce samedi au Stade Marcel Deflandre, les coaches Patrice Collazo et Fabrice Ribeyrolles ont annoncé un groupe Rochelais élargi. C’est la conséquence de quelques blessures et incertitudes. Cependant, ils n’ont donné aucune information sur l’équipe qui pourrait commencer la partie.

     

    Le groupe élargi de 27 joueurs :

    1ere ligne : Christophe LAFOY, Benoît LECOULS, Kevin LEGUEN, Tamato LEUPOLU, Franco PANI, Petrisor TODERASC, Antonio UINI.

    2eme ligne : Piula FAASALELE, Cobus GROBLER, Frank JACOB, Robert MOHR, Romain SAZY.

    3eme ligne : Romain CARMIGNANI, Quentin D’ARAM de VALADA, David Mc GOWAN, Thomas SOUCAZE, Alfie TO’OALA,

    Arrière : Sébastien BOBOUL, Damien CLER, Sébastien FAUQUE, Benjamin FERROU, Sébastien LALOO, Maxime LEBOURHIS, Florian NINARD, Seru RABENI, Vincent ROUX, Lesley VAINIKOLO