Défi 1 : Vos meilleurs souvenirs des Jaune et Noir

Défi 1 : Vos meilleurs souvenirs des Jaune et Noir


Vous avez été très nombreux à nous raconter vos meilleurs souvenirs des matches des Jaune et Noir, nous vous remercions chaleureusement pour votre contribution ! Impossible de tous les publier mais voici une sélection de vos meilleurs témoignages !

Des histoires de Rouge et Noir

Le match de la réception de Toulon, la 1ère saison de la remontée en Top 14. Le classement était hyper serré pour le maintien. Il fallait gagner et en face c’était la grosse équipe de Toulon. Il y avait une ambiance de folie dans le stade. La seconde mi-temps s’est jouée dans le camp rochelais, sauf les 10 dernières minutes, qui se sont jouées dans les 22m toulonnais. Une grosse pression, et l’essai de Malietoa Hingano (...). Les Toulonnais n’avaient pas le sourire, pas plus que leur entraîneur, un certain Bernard Laporte. Les Rochelais sont restés très longtemps au stade ce samedi après-midi, après le match, pour fêter cette superbe victoire, arrachée dans les dernières secondes... les buvettes étaient en rupture de stock ! Et en plus, le soleil était au rendez-vous !

Jean-Marc Longny

Le match Stade Rochelais-Toulouse en 2001 avec le drop de Jean-Baptiste Elissalde. C’était l’un de mes premiers matches à Deflandre, j’avais 10 ans. Je me souviens encore de la folie dans le stade à la 85ème minute, Jean-Baptiste porté sur les épaules de ses partenaires et son père ému aux larmes. Je ne connaissais pas encore toutes les règles du rugby mais ça reste l’un de mes plus beaux souvenirs et le début de mon amour pour le Stade!

Marina Fernandi

15 Mai 2010, Stade Rochelais/Oyonnax, Naissance du fameux "Ici Ici C'est La Rochelle". Après avoir gagné à Oyonnax la semaine précédente le droit de continuer à rêver d'une montée, cette réception d'Oyonnax dans un stade Deflandre transformé (inauguration Tribune Port Neuf), 12000 supporters, du jamais vu de mémoire de supporters rochelais. La journée s'annonce chaude, et elle va l'être. Match engagé, viril mais correct (enfin presque !), les hommes d'Urios ne sont pas venus pour rigoler, et ce jour-là, les aficionados du beau jeu, des envolées d'ailiers, vont être déçus. Mais pas les "vieux" supporters de rugby, qui aiment bien aussi les passes à l'aile la vie est belle, mais qui aiment aussi le combat, les mêlées engagées, les touches disputées, et les pénalités sanctionnant les fautes de l'adversaire, et récompensant le travail des obscurs. Les "vieux" supporters qui aiment le rugby dans son ensemble. En tribune, beaucoup de supporters d'Oyonnax qui y croient jusqu'au bout, à grand chant de "Ici Ici c'est Oyonnax". Réponse forte et cinglante des supporters rochelais qui répondent, pour la première fois, par ......"Ici Ici C'est La Rochelle". Victoire finale après une fin haletante, irrespirable, 6 à 3 !!! Et ça court dans tous les sens, et ça applaudt à tout rompre, et ça chante (ça chambre un peu aussi !) "Ici Ici C'est La Rochelle" !!! Un slogan est né, cela devient une marque de fabrique, qui, encore aujourd'hui est reconnue de tout le Top 14 et des abonnés de Canal +. En plus cette demie est suivie par la finale gagnée à Brive (contre Lyon), et la montée en Top 14. Que du bonheur.

Albin Raymond

Quand l'histoire s'en mêle !

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Bien sûr le drop de Jean Baptiste Elissalde contre le grand Stade Toulousain, bien sur l'essai plein de hargne d'Hingano contre l'ogre toulonnais, bien sur cette magnifique entrée dans la "grande" Coupe d'Europe avec ces matchs historiques contre l'Ulster et les Harlequins, mais pour moi le match qui restera le 1er grand moment de l'histoire du Stade Rochelais date du 30 septembre 1973 (j'avais 13 ans) ce jour-là le Stade a battu "LE" grand Béziers des années 70 emmené par son "sorcier" Raoul Barrière". Ce Béziers qui faisait peur a tout le monde et qui trustait le bouclier d'année en année . Et bien ce Béziers là est tombé dans notre citadelle de Deflandre ce 30 septembre 1973 sur un essai d'Henri Magois dans les derniers instants. Ceux qui étaient présents ce jour-là se souviendront comme moi de cette explosion de joie au coup de sifflet final ! La tribune des "Dockers" s'est mise à trembler et spontanément les graines de rugbymen que nous étions, de l'école de rugby, avons envahi le terrain pour pouvoir approcher nos "héros" ! Les larmes, les accolades, les embrassades, la communion avec le public pendant de longues minutes... Putain que c'était beau ! De ce jour, les Jaune et Noir sont pour toujours dans mon coeur !!

Alain Fort

Stade Rochelais / AS Béziers 1978 : Fier d'être Rochelais ! Etant à l'école de rugby du Stade Rochelais, nous avions à l'époque la chance et l'honneur de pouvoir entrer dans les vestiaires, voir les joueurs et être ramasseurs de ballons. Quel plaisir pour nous, petits jeunes joueurs du stade, nous étions en admiration devant les joueurs de notre équipe première, dont certains nous connaissaient, car oui ... ils venaient nous voir jouer sur l'annexe et parfois à la Grenouillère. Ce jour-là, j'étais ramasseur de ballons à ce fameux match, que les moins de 50 ans... étouffant indécis, face aux monstres Biterrois à 16 pattes, quand sur la dernière action, Henri Magois sur une inspiration bien sentie feinte la passe face à Mioch je crois et va aplatir dans l’en-but du côté club house de l'époque..... Quelle délivrance, quel plaisir, quelle joie, quelle fierté, quelle communion des spectateurs et de tous les joueurs des équipes du stade nichés dans la tribune en bois qui chantaient à tue tête des chansons que nous n'entendons plus maintenant... Deux ans que le GRAND Béziers multiples champions de France, n'avait plus perdu...ENORME et FIER D'ETRE ROCHELAIS

Eric Arnaudeau

Premières phases finales

Souvenir incroyable mais malheureux au final... Mon mari & moi, expatriés en Guyane française, étions réunis au local des Luths (équipe de rugby de Kourou) pour la demi-finale La Rochelle - Toulon en 2017. L'engouement est tel, que l'on voit notre équipe en finale!! Je file sur Air Caraïbes réserver un aller-retour pour être présent sur le vieux port pour assister à cette finale tant attendue... Supporters fous de l'ASR, inenvisageable de ne pas être là pour une finale de Top 14, on fera 8000 kms pour ça.... Et là, lle drop de Belleau... Tristesse infinie, notre rêve s'envole. Le retour à La Rochelle n'aura pas lieu... Le seul heureux dans cette histoire, c'est notre banquier, on allait faire la folie d'un aller-retour Cayenne-Paris pour assister à cette finale. Mais quel souvenir!! Inoubliable, le Stade Rochelais nous a fait rêver et nous fera rêver encore !

Caroline Mouëllic

La finale d'accession au Top 14 au stade Chaban-Delmas, à Bordeaux, magnifique où une bien belle partie du stade était vêtue de jaune et de noir. Une victoire convaincante et magique nous permettant de retourner vers les plus hautes sphères du rugby professionnel français et dont nous ne sommes plus jamais redescendu. A la fois l'apogée et le début d'une nouvelle histoire. Ce match contre Agen restera un souvenir mémorable pour tout supporter rochelais tant la victoire fut belle, l'ambiance incroyable et le retour en Top 14 indescriptible. Un souvenir enfantin inoubliable vécu au stade avec toute la famille proche. La fièvre de cette rencontre continue à me gagner à chaque souvenir de ce match, comme une illusion magnifique, en jaune et noir.

Josef Jaricot

Demi-finale d'accession contre nos amis palois à Deflandre où, dès la 1ère minute Botia nous met un essai. J’étais dans le bas de la Tribune Port-Neuf, il marque juste devant nous et il récidive à la demi-heure de jeu quelle ambiance ! À la fin du match on s'est tous retrouvés sur la pelouse à chanter et danser avec les joueurs ! Comme disait notre regretté Thierry Roland après ça on peut mourir tranquille !

Eric Geffard

Le match qui m'a le plus marqué fut sans nul doute le premier match de la Rochelle en Champions cup contre Ulster, un beau soleil, un stade plein à craquer avec des milliers de drapeaux, et on passe pour la première fois sur France 2. Après une première mi-temps serrée, nous avons assisté à une deuxième mi-temps magnifique, un geste gravé dans nos mémoires de Victor Vito tel un Harlem Globe Trotter, une victoire bonifiée et un jeu magnifique, on marchait sur l'Europe et le Top 14, en mes souvenirs de supporter depuis l'âge de huit ans (j'en ai 43 ans cette année), je me suis régalé et eu une pensée pour mon père disparu quelques mois plutôt, il aurait aimé lui aussi voir ce jeu de passes, d'évitement digne des All Blacks.

Johann Joigny